Aristide-Louis-Armand BRUANT (1883-1917) fils unique du chansonnier, mort pour la France. Environ 100 lettres, manuscrits ou pièces, 1901-1922. IMPORTANT ENSEMBLE SUR LA VIE ET LA MORT DU CAPITAINE BRUANT, mortellement blessé le 16 avril 1917 à l’attaque de Craonne ; son corps fut retrouvé six mois plus tard. * Diplômes : bachelier de l’enseignement secondaire classique, 1901 ; mention honorable décernée par la Société nationale des conférences populaires, 1908 ; lettre d’avis tenant lieu de certificat de chevalier de la Légion d’honneur, 1917. * Certificat d’aptitude physique délivré pour le concours à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr1901. Livret militaire, 1903. Livret matricule d’officier (duplicata), 1917. Lettres de service pour le sous-lieutenant au 148e R.I., 1905-1906. Copie autographe de notes le concernant, [1910]. Important dossier médical : certificats délivrés à l’ambulance ou aux hôpitaux ; fiches de blessure pour les trains sanitaires ; ordonnances ; billets et certificat de convalescence ; lettres à propos de l’évacuation du blessé, 1914-1916. État de ses services, blessures, décorations, 1917. Notes de service, dont les instructions données pour l’opération fatale, 1917. * Manuscrits autographes : Historique du 89ème Régiment, [début 1910 ?] ; article sur l’intérêt d’enseigner la gymnastique aux troupes, [début 1911 ?] ; cahier de critique dramatique en réponse à des articles de la presse allemande, [1913] ; récit de ses blessures en 1914 ; poèmes : La Gougère avec envoi à son père (1910), L’Âme des fleurs ; A mon ami Botrel, au chantre de la Guerre Sacrée (29 décembre 1914), Le culte des aïeux est le fondement du patriotisme ; plus le tapuscrit signé d’un poème, Après « eux » ?, avec envoi à son père (1916). * 3 lettres autographes à son père (1911-1916) ; d’autres lettres, notamment de Théodore Botrel, du lieutenant-colonel R. Roze des Ordons, du général Belin… * Avis qu’il est porté disparu ; plan du terrain où Aristide fut vu pour la dernière fois, dessiné par son père ; documents divers, et lettres de condoléances (général Belin, général H.C. Valdant, avec brouillon de la réponse de Bruant père). * Chronologie dressée par Bruant père des nouvelles données par son fils et ses camarades du 12 décembre 1916 au 21 avril 1917 ; et diverses notes autographes. Plus des bons de la Défense nationale ; un portrait studio en uniforme ; la photographie du champ de bataille où il est tombé ; un traité de la Société des Gens de lettres signé par Aristide Bruant père, son fils étant reconnu membre à titre posthume ; un Bulletin de l’Association amicale des Anciens Combattants du 89e R.I. consacré au capitaine, etc. ; plus des coupures de presse.

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